Lutter contre l’ambroisie : l’affaire de tous, la responsabilité de chacun

Une plante sauvage qui nuit à la santé

Le pollen de l’ambroisie provoque chez 12 % de la population des réactions allergiques sensibles.

La réglementation

Arrêté préfectoral n°2000-3261 du 21 juillet 2000 : les propriétaires, locataires, ayants droit ou occupants à quelque titre que ce soit, les exploitants agricoles, les maîtres de chantier de travaux et les gestionnaires de domaine public sont tenus de :          

• prévenir la pousse d’ambroisie (sur terres rapportées ou remuées)
• nettoyer et entretenir les espaces où pousse l’ambroisie.

Tout contrevenant est passible de poursuites.

Il existe un numéro vert pour s’informer de la conduite à tenir : 0800 869 869.

Périodicité et allergie

A la fin de l’été, les pollens d’ambroisie peuvent provoquer des allergies gênantes et parfois graves :

• Rhinite : nez qui coule, éternuement, maux de tête
• Conjonctivite : yeux rouges, larmoyants, démangeaisons
• Trachéite : toux sèche
• Asthme : essoufflement, sifflement, toux
• Urticaire : plaques rouges, boutons, démangeaisons

Où la trouve-t-on ?

L’ambroisie se développe sous une exposition directe au soleil, donc sur une terre dénudée, retournée ou transportée par l’homme :

• terrains résidentiels privés

• terrains agricoles

• terrains délaissés

• chantiers de Travaux Publics et voies de communication

Attention : on a constaté qu’elle proliférait autour des volières à oiseaux, car elle est contenue dans les mélanges de graines alimentaires.

L’empêcher de pousser

L’ambroisie n’aime pas la concurrence végétale. Il est donc possible d’empêcher son apparition en veillant à ne pas laisser de terre dénudée aux mois de mai, juin et juillet :

• en semant du gazon
• en évitant de tondre trop ras
• en évitant les désherbants «totaux»
• en recouvrant le sol nu par un paillis d’écorce ou par une toile autour des plantations

La détruire

Une fois qu’elle est sortie de terre, la plante doit être détruite. Pour cela, vous pouvez :

• l’arracher à l’aide de gants, en faisant attention au pollen qui est relaché au mois d’août par les fleurs (porter un masque)
• la faucher si les surfaces sont importantes. Il est alors préférable de réaliser plusieurs fauches dès l‘apparition de la fleur.